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FLUORESCENT ADOLESCENT, est un rpg de type vie réelle centré sur l'adolescence et la rivalité entre deux lycées. Vous avez la possibilité de jouer un lycéen, ou bien un citoyen de la ville fictive de SEOHAN dans laquelle se déroule l'action. Aucun nombre de lignes minimum n'est demandé, et un minimum de deux réponses par mois sont requises pour ne pas être en danger.
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FF - FALLING APART. (HANARA)
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20/02/2013
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61
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Dim 4 Aoû - 18:52
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falling apart
w/ @lara-jean kim
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ça avait commencé quelques semaines plus tôt. petit à petit, les symptômes étaient remontés à la surface, sans que tu ne puisses rien y faire. on t'avait averti que les médicaments n'étaient pas 100% efficaces. on t'avait averti que parfois, tu allais retomber dans un épisode maniaque, dépressif ou mixte. on t'avait donné des conseils pour reconnaître le début d'une phase, pour mieux les gérer, mais tu n'y arrivais pas. on aurait dit que le monde s'était refermé sur toi et tu suffoquais. tu n'arrivais plus à t'en sortir. ça t'avait tout simplement frappé. les premiers jours avaient été gérables. tu avais moins d'énergie, mais tu avais pensé que c'était à cause de ton insomnie. au fond, tu savais qu'une phase allait commencer, un jour ou l'autre. tu le savais, mais tu ne voulais pas y penser. tu avais enfoui l'idée au fond d'un tiroir et tu avais blâmé ton manque d'énergie sur ton insomnie, qui était un autre symptôme que tu avais décidé d'ignorer, de mettre de côté. tu t'étais dit que si tu ignorais les signes, ça allait partir, disparaître. mais plus les jours avançaient, plus tu allais mal. lorsque tu t’étais réveillé, pour la énième fois en quelques heures, tu avais à peine la force de te tirer du lit. tu avais la tête embrouillé d’idées noires qui ne faisaient que s’amplifier plus les minutes passaient. tu t'étais rendu compte que lara n'était pas là, alors que tu t'étais efforcé à te lever du lit. tu t'étais traîné les pieds en dehors de la chambre, espérant la voir dans le salon ou la cuisine. n’importe où. tu essayais de te rappeler des derniers jours, voir si elle t’avait averti d’une sortie, mais tout était confus, tu n’arrivais pas à penser clairement. on aurait dit que tu te noyais dans tes propres émotions, tes idées noires qui ne semblaient que s’amplifier. tu étais envahi, tu ne savais plus quoi faire. tu voulais oublier, bordel. et t’avait peur de ça. tu ne pouvais pas. tu ne pouvais craquer. pas encore. bordel, pourquoi t’étais pas « normal » ? pourquoi est-ce que ça devait arriver quand tout allait bien dans ta vie, hein ? t’avais l’impression de te perdre. d’oublier qui tu étais. tu t’étais efforcé à inspirer, puis expirer pendant plusieurs secondes avant de te diriger lentement vers la salle de bain. tu avais ouvert le robinet, passant tes mains en dessous de l’eau pour t’éclabousser le visage, avant de les déposer sur le comptoir. tu avais secoué la tête, le regard baissé. tu te répétais la même chose, encore et encore. ne craque pas. n’y pense pas. t’a pas besoin de te défoncer, ça ne va qu’empirer les choses. et pourtant, tu étais tenté. ton coeur avait commencé à battre plus vite rien qu’en y pensant. tu ne voulais qu’un high assez fort pour supprimer tes émotions. ça ne pouvait pas faire de mal, non ? ton regard avait dévié du robinet pour se poser sur le balcon et tu avais figé. ta respiration était devenue saccadée alors que tu avais les yeux rivés sur un objet en particulier. tu avais secoué la tête, tremblant de la tête aux pieds. presque inconsciemment, tu t’étais rendu sur la terrasse privée et tu t’étais lentement assis, le regard vide. tu avais glissé la main dans le pot de fleurs jusqu’à ce que tu avais trouvé ce que tu cherchais. le poing serré autour du sac, tu brûlais d’envie de céder à la tentation, de te laisser aller. tu imaginais le vide que tu allais finalement ressentir, la paix que tu allais finalement avoir. et tu l’avais ouvert, laissant tomber les pilules dans ta main gauche. tu ne voulais plus rien ressentir. tu voulais oublier, tu voulais tous les avaler, tu voulais… tu voulais tout simplement arrêter. t’étais faible. incapable d’endurer la moindre émotion. incapable de vivre. tes émotions prenaient le dessus sur ta vie, tu ne pensais plus qu’à faire taire les idées qui tournaient dans ta tête depuis si longtemps. tu ne te reconnaissais plus, tu ne savais plus qui tu étais. tu en avais attrapé une, le portant à tes lèvres. plus que quelques millimètres et ça allait te faire oublier. plus que quelques millimètres et… non. tu avais fermé les yeux. inspire, expire. t’étais pathétique. un moins que rien qui était incapable de garder une promesse. tu agissais égoïstement pour ton propre bien et tu allais la blesser. et tu ne pouvais pas supporter l’idée de la blesser. pas une autre fois. tu pouvais pas supporter l’idée de la perdre pour une connerie. tu avais balancé les petites pilules blanches au bout de tes bras. tu les avais vu tomber dans le vide et tu avais fermé le poing alors que tu retirais lentement la dernière de tes lèvres. les yeux rivés sur ta dernière chance de te perdre dans les méandres de l’euphorie, tu avais soupiré, avant de te lever. tu allais regretter avoir gardé la dernière, mais tu était incapable de le laisser tomber dans le vide. tu avais déglutit en respirant lentement, t’attardant sur le chemin vers la cuisine. tu t’étais arrêté dans la chambre, toujours en tenant le cachet dans tes mains et tu avais soupiré avant de tout simplement te coucher sur le lit. tu t’étais glissé en dessous des couvertures, serrant la pilule blanche dans ta main avant de le mettre dans ta poche. tu t’accrochais à l’idée que c’était qu’en dernier recours, en cas de panique, si tu n’arrivais plus à garder le peu de contrôle sur tes impulsions dangereuses. tu étais plongé dans le noir et tu avais fermé les yeux, la gorge serrée. tu ne pouvais t'empêcher d'écouter ces voix qui hurlaient, ces voix qui te disaient constamment que tu n'étais qu'un moins que rien, que tu n'avais aucune raison de vivre. tu les entendais se répéter, encore et encore, que le monde serait meilleur sans toi, que tu ne valais rien. les paroles tournaient dans ta tête comme une malédiction, tu ne voulais que les faire taire. tu voulais que ça cesse, tu n'en pouvais plus. tu sombrais de plus en plus dans la détresse et tu avais involontairement commencer à te frotter le poignet, en essayant d'ignorer les voix. sur le coup de la panique, tu ne ressentais pas la douleur que tu t'infligeais. pendant des heures, tu étais resté couché, entouré de tes idées noires, penchant de plus en plus vers l'idée de craquer, de te laisser aller, mais tu t'accrochais. t'essayais de t'accrocher, de ne pas merder. tu avais perdu la notion du temps, tu ne savais pas combien d'heures avait passé lorsque tu avais entendu lara entrer dans la chambre. elle s'était glissé dans tes bras sans un mot et tu avais soupiré en posant ton visage dans son cou, t'accrochant à sa présence comme une bouée de sauvetage. ne craque pas. elle est là. respire. tu avais fermé les yeux, le coeur te serrant dans la poitrine. même avec sa présence, les voix se faisaient entendre et tu avais peur. t'étais effrayé de la décevoir, de la perdre.


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Dim 4 Aoû - 18:53
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falling apart
w/ @Hanbin Kwon
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Je savais l’état dans lequel Hanbin pouvait être à l’heure actuelle, pourtant, je ne pouvais pas me couper du monde constamment quand il allait mal et bien que je l’aime du plus profond de mon être, j’avais également besoin de m’éloigner de tout ça. M’éloigner de lui quelques heures pour souffler un peu et lui revenir bien plus d’attaque. De plus, je devais moi-même m’habituer à ne pas être constamment sur son dos quand il n’allait pas bien, pour ne pas pourrir notre relation. Alors, quelques copines m’avaient proposées de passer la journée dehors et de profiter de quelques moments entre filles pour faire un peu de shopping et manger ensembles. A de nombreuses reprises, je m’étais faite gronder parce que je regardais un peu trop mon téléphone pour savoir si il avait envoyé un message ou appelé mais rien, et on m’avait engueulé également parce que je ne parlais que de lui, que je n’avais que lui à la bouche. Mais il faut dire que je partageais tellement de choses en sa compagnie qu’il m’était difficile de faire la part des choses et de donner quoi que ce soit de croustillant à mon entourage sans qu’il ne soit inclus dedans. Pour le repas du soir, on avait choisit de manger au barbecue coréen et étrangement, avoir légèrement bu m’avait fait m’échapper des soucis de la maison pendant quelques temps. Je n’étais plus qu’une boule de joie qui riait constamment à la moindre blague même si était totalement nulle jusqu’à ce qu’en tournant les yeux vers l’heure, je constatais qu’il se faisait plutôt tard et que je n’avais toujours pas prévenu Hanbin d’un retour imminent ou non. Je me pinçais les lèvres avant de me lever sans dire un mot et me dirigea au comptoir pour payer pour tout le monde. Cependant une amie à moi m’avait remarqué et s’était levé pour me faire la morale, ce qui était partit en dispute générale dans tout l’établissement. Elle me reproché d’être dépendante de mon petit ami et même si c’était la vérité je m’en fichais et elles m’avaient enfin foutus la paix quand j’avais craqué en plein restaurant, signalant que j’avais peur de le laisser trop longtemps seul et que je rentre pour le retrouver mort dans un coin de l’appartement parce qu’il avait laissé ses pensées le submerger. Tout le monde s’était tu avant que la moins bourrée du groupe ne daigne vouloir me ramener. Le trajet avait été silencieux et à peine l’avais-je remercié que j’étais monté à mon appartement. Je m’en voulait d’une part d’être sortis et de l’avoir laissé seul aussi longtemps et lorsque les portes de l’ascenseur s’étaient ouvertes sur un appartement totalement plongé dans le noir, j’avais commencé à stresser de plus en plus. L’appelant d’une petite voix, je constatais qu’il n’y avait aucune réponse de sa part et mon coeur manquait quelques battement en priant pour qu’il ne lui soit rien arrivé. J’avais avancé vers la suite parentale avant de constater qu’il était sous les draps et un soupir s’était échappé de ma bouche alors que je posais les paquets de mes achats sur la coiffeuse. D’un petit pas délicat, je retirais mes chaussures en m’avançant puis, souleva les couvertures pour finir par me blottir contre lui. C’était pas la première fois que ça arrivait et qu’il avait pour refuge le fond du lit mais visiblement, sa crise avait été plus violente que les autres puisqu’il avait finit par s’accrocher à moi comme si il était sur le bord de tomber dans un gouffre bien plus profond que les autres. Je venais alors à glisser ma main dans sa tignasse pour la patouiller doucement alors que je fermais les yeux pour tenter de me calmer moi-même, essayant de retirer ces mauvaises images qui tournaient en boucle dans ma tête depuis mon entrée dans le logement. J’avoue que quelques larmes avaient roulées sur mes joues silencieusement avant de je ne serre mes doigts dans sa tignasse et penche légèrement la tête pour enfouir le bout de mon nez dans cette dernière. « désolée mon amour, j’voulais pas partir aussi longtemps. » lui avais-je soufflé la voix légèrement craquelée. Je ne pouvais pas savoir ce qu’il avait enduré mais je me promettais de ne plus le laisser seul quand il allait mal.


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Anonymous
Ven 30 Aoû - 14:27
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falling apart
w/ @lara-jean kim
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tu détestais être comme ça. tu détestais ta condition. tu détestais ne pas être en contrôle, malgré les médicaments. ça ne faisait pas longtemps que tu avais été diagnostiqué, mais ça ne t’empêchait pas d’être frustré de voir que ça ne marchait pas, que ça ne t’aidait pas à être « normal ». avant, tu pensais que c’était normal, que t’étais normal. au moins, tu n’avais pas la conscience d’être malade, d’avoir quelque chose qui clochait. tu avais essayé de te convaincre que ce n’était rien qui ne pouvait pas être amélioré, mais c’était la deuxième fois que tu changeais de médicaments et bien franchement, tu ne voyais pas tant de changements. t’étais honteux de ta condition, tu ne pouvais en parler à personne, c’était trop pour toi. tu te sentais comme un poids sur la conscience de ceux qui t’entourait, même s’ils n’avaient aucune idée de ta bipolarité. t’avais toujours eu l’habitude de tout garder pour toi-même, de te renfermer et de laisser les problèmes s’empiler jusqu’à ce que ça soit trop et que tu craques. t’avais l’impression de n’être qu’un autre nombre, un autre pourcentage dans les statistiques, un autre qui n’était pas capable de gérer et qui se tournait vers la drogue. tu ne pensais être capable de rester clean si c’était toujours aussi violent, alors que ta tête te criait de la prendre, cette dernière capsule. tu te haïssais pour ces pensées, alors que t’avais promis de ne plus rien faire, de ne plus rien toucher. mais c’était dur, beaucoup plus dur que tu ne l’avais pensé. et lara. lara qui était toujours là pour toi, qui n’avait même pas hésiter une seconde à te supporter quand t’avais eu ton diagnostique, qui n’avait pas tourné les talons. elle était resté avec toi et tu ne savais pas comment elle faisait, comment elle arrivait à te tolérer dans cet état. toi-même, tu n’y arrivais pas. tu t’accrochais à elle comme si c’était une bouée de sauvetage, pour te garder la tête au dessus de l’eau, mais t’avais peur qu’un jour, elle ne te laisse aller. qu’elle te lâche et qu’elle trouve quelqu’un qui n’avait pas autant de problèmes. tu essayais de te contenir, de faire des efforts, mais tu avais l’impression de marcher sur place, de ne pas avancer du tout. t’avais l’impression de ne faire que des conneries, les uns après les autres et putain, t’avais peur de la pousser à bout et de la perdre. lorsqu’elle s’était glissé sous les couvertures pour te rejoindre, t’avais espéré que tout tes soucis se seraient envolés. qu’ils seraient partis comme ils sont venus, que les voix cesseraient d’hurler et que t’ailles enfin la paix. mais, ça ne marchait pas comme ça, c’était pas aussi facile. mais, si sa présence ne faisait taire les voix, elle était là, au moins. sa présence était rassurante, elle t’aidait à te contenir, à te rappeler qu’il y avait d’autres moyens que les conneries qui te passait par la tête. t’étais resté immobile dans les bras de ta douce, silencieux, pendant quelques secondes. tu avais à peine la force à parler, à lui dire que c’était pas grave, que c’était pas de sa faute. tu avais conscience qu’elle ne pouvait rester enfermé dans la l’ambiance négative 24 heures sur 24 et qu’il fallait qu’elle sorte pour échapper à toute cette négativité, tu étais loin de lui en vouloir, au contraire. mais bordel que tu t’en voulais. tu pouvais l’entendre dans sa voix, à quel point ça devait être difficile. t’avais déglutit en fermant les yeux, avant de légèrement secouer la tête. « ne t’excuse pas » lui avais-tu faiblement soufflé, avant de te mordre l’intérieur de la joue. « c’est pas de ta faute. » tu n’avais toujours pas bougé la tête, profitant du moment pour prendre une pause, essayer de penser à autre chose que les voix constantes dans ta tête. tu te concentrais sur lara, sur sa respiration. tu avais relevé la tête pour lui faire face et ton coeur s’était serré à nouveau à la vue des larmes sur les joues de lara. tu avais effleuré sa joue avec ton pouce pour essuyer ses larmes avant de baisser les yeux. « c'est moi qui devrait s'excuser. » t'avais soupiré en fermant les yeux. tu n'en pouvais plus, de la voir comme ça. tu voulais pas qu'elle se sente mal pour avoir besoin d'air, pour avoir besoin de s'éloigner pendant quelques heures, peu importe comment t'étais, lara, elle passait toujours avant toi. du moins, c'était ce que tu voulais. tu ne supportais pas de la voir pleurer à cause de toi.


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