Kain n'aime pas prendre le métro, surtout aux heures de pointes... Par son métier, il n'est pas toujours obligé de prendre les transports aux horaires les plus bondées, mais ce soir est une exception. Le wagon est rempli, le jeune homme se retrouve coincé entre la porte et une autre personne. Il soupire avant de fermer les yeux, tenter de chasser son malaise dans un lieu aussi chargé.

Quelques arrêts plus tard, le wagon se vide de manière très importante. Le jeune homme est absorbé dans ses pensées jusqu'à que l'inconnu.e devant lui ne le pousse contre la porte du métro, avant de se mettre à lui hurler dessus, l'accusant de lui avoir volé son téléphone, lui demandant de lui rendre. Le jeune homme est d'abord éberlué, puis il fronce les sourcils avant de dire, calmement :

— Je n'ai pas volé votre téléphone.

La personne continue cependant à l’accuser, le ton monte encore plus et elle le pousse une nouvelle fois contre la vitre. Kain ne supporte pas la violence, celle-ci lui rappelant de mauvais souvenirs. Ses lèvres tremblent un instant alors qu’il tente de garder le contrôle de lui-même.

— Ne me poussez pas. Vous n’avez pas le droit de m’agresser comme ça.
— Sinon quoi ?

Kain soupire de nouveau. Il commence à vider ses poches : un téléphone, un porte-feuille, un ticket de métro, une boîte d’écouteurs, des clés… Rien qui ne ressemble au téléphone de la personne. Il agite son manteau pour lui faire comprendre que ses poches sont vides. La personne tend les mains vers lui. Le jeune homme hausse le ton à son tour.

— Ne me touchez pas !

L’autre personne commence à l’insulter tandis qu’il tente de ranger ses affaires dans ses poches tandis que l’autre tente toujours de le toucher pour accéder et fouiller dans ses poches.

— Si vous continuez c’est moi qui vait porter plainte, ça suffit !