Malgré la situation dans laquelle Narcissa était, qu’elle s’occupait de son bar mais surtout de Kaïn, c’était au final quelque chose qui prenait une très grande partie de son temps, plus qu’elle ne l’aurait cru quand elle a décidé de l’adopter, mais jamais elle n’aurait pu regretter sa décision en réalité. Malgré ses choix de vie, elle essayait tout de même de continuer sa vengeance, même si tout semblait plus compliqué qu’avant.

Elle avait décidé sur un coup de tête, et après avoir reçu un appel de son informateur, de partir à la chasse à l’homme. Abandonnant le confort de sa féminité pour vêtir une tenue complètement noire et des bottines à l’aspect très militaire. Rien de mieux pour chasser que ce genre de tenue. Ses cheveux attachés en une haute queue de cheval. Elle s’était rapidement déplacé à l’endroit indiquer. Scrutant le lieu pendant plusieurs jours, notant l’emploi du temps de la personne, et les personnes qui pouvaient potentiellement venir. Ce fut le troisième jour où Narcissa finit par choisir de passer à l’action. L’attaque fut surprenante pour le chasseur. La coréenne avait une certaine fierté, elle n’était pas aussi rouiller que ça pour la traque, elle se voyait déjà en train de barrer un énième nom sur sa liste. Le trainant au sol pour l’emmener dans la pièce du fond de l’atelier. Attaché à la chaise, Narcissa se fichait bien d’être chaotique. Tout les noms qu’elle avait besoin pour accomplir sa vengeance, elle les avait déjà, non là, il ne s’agissait que d’un simple plaisir, une torture en bonne et due forme.

La jeune femme tournait autour du chasseur sans défense. Ressemblant à un prédateur autour de sa proie, elle manipulait son esprit, s’esclaffait aux cris de détresses et l’entendre supplier d’épargner sa vie était jouissif d’une certaine manière. « Est ce que mes parents ont suppliés aussi avant que vous ne preniez leurs vies ? Ont-ils pleurer comme vous le faites ? » Narcissa laissait trainer la lame du couteau sur le visage du chasseur. C’était étrange pour certains de torturer ainsi, mais pour elle ce n’était simplement pas suffisant pour tout ce qu’ils ont fait vivre à ses parents.

Entendre la porte s’ouvrir violemment surpris quelques secondes Narcissa avant qu’elle ne réagisse. Se plaçant derrière le chasseur, toujours en mauvais état physique et mental, le couteau placé sous la gorge. Elle observait l’inconnu mais ne bougez pas. « Si je meurs, il meurt également. » Elle trouvait ça amusant de voir la police. Que voulait-il bien faire avec un simple garagiste. Narcissa ne put s’empêcher de rire devant le comique de la situation. « Il est pas trop tard pour faire demi-tour, oublier et me laisser finir ce que j’ai commencé ici. À moins que je ne sois obligée de vous faire oublier ces quelques minutes ? » Osait-elle dire avec un sourire qui se voulait presque charmeur.