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w/ @yosku petrov
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ce soir, mon patron m'avait demandé de venir travailler plus tôt que prévu si j'en avais la possilité puisqu'un groupe d'amis avaient réservés pour un anniversaire et qu'ils seraient plutot nombreux. d'ailleurs, monsieur Choi connaissait une bonne partie des personnes présentent pour le dîner et savait à quel point ils pouvaient beaucoup manger alors, mes bras seraient les bienvenus pour soulager la charge de travail. évidemment, j'avais accepté parce qu'il me fallait de la tune pour pouvoir me payer une voiture. parce que c'était bien mignon de pouvoir avoir le permis depuis peu mais je ne pouvais pas faire grand chose avec juste une carte, et encore heureux que mon boss ait la gentillesse de me prêter une voiture pour que je puisse faire mes déplacement en paix. avant le service, j'avais envoyé un message à Yosku pour lui demander si il pouvait m'attendre pour manger ce soir, j'essayais donc de ne pas trop traîner mais avec les anniversaires et les gens qui allaient se bourrer la gueule comme des trous, c'était pas gagné. enfin, on m'avait lâché vers les alentours de vingt-trois heures et après avoir réccupérer de quoi se remplir la pance, j'avais prit la voiture d'entreprise pour me rendre chez le garçon. je connaissais la route par coeur à force mais c'était la première fois que c'est moi qui conduisait jusque là alors parfois je checkais sur mon gps pour ne pas me perdre stupidement et l'appeler en pleurs pour qu'il vienne me chercher. musique à fond, j'avais traversé la ville jusqu'à arriver dans sa rue et finit par garer le véhicule dans le parking sous-terrain de l'immeuble. en vrai, ça me choquera toujours de venir ici parce que c'était atrocement clinquant comparé à chez moi mais niveau budget, c'était pas du tout la meme chose, il était friqué comme un prince, et moi j'étais le vilain petit crapeau qui vivait dans sa tour désaffectée. en arrivant dans le hall, je fis une courbette au réceptionniste qui avait l'habitude de me voir depui maintenant deux bons mois avant de prendre l'ascenseur. puis voilà qu'une fois les portes ouvertes, ça ne m'étonnait même plus d'entendre du métal à fond dans le couloir. Yosku travaillait toujours avec la musique à un certain volume, au point où je me demandais encore comment il faisait pour entendre correctement sans appareils auditifs. je finis par ouvrir la porte avec le double des clés puis la refermer derrière moi, retirant mes chaussures dans l'entrée et enfilant des pantouffles qu'il avait laissé ici pour moi. je posais simplement les sacs chauds sur le comptoir de la cuisine et le chercher des yeux. c'était pas tellement compliqué en même temps, la musique sortait d'une pièce bien précise. doucement je m'y dirigeais avec un grand sourire sctoché aux lèvres, envieuse de le retrouver après un weekend sans le voir. à peine eus-je passé l'encadrement de la porte ouverte que je venais à m'y adosser pour l'observer en plein travail dans son magnifique débardeur échancré qui m'en fit me mondre l'ongle du pouce de façon rêveuse. cela faisait bien cinq minutes que j'étais là quand je finis par enfin avancer vers lui, venant par la suite poser un délicat baiser sur son épaule dénudée pour ne pas lui faire peur, venant également glisser une main dans sa tignasse bleutée pour terminer par embrasser sa tempe. « qu'est-ce que tu nous peint de beau minou ? »

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w/ @katsumi yamamoto
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Il n'avait pas beaucoup bougé aujourd'hui, ayant la chance inouïe de ne pas avoir cours, son prof d'encodage étant absent pour la semaine, il en avait profité un maximum. Il s'était levé aux alentours de cinq heure du matin afin d'aller courir une heure avant de revenir au sein de son appartement pour prendre une douche dès plus inutile. Inutile puisque, de tout évidence, peindre ne serait pas sans suite. Assit en tailleurs sur la table basse en verre du salon, une toile imposante devant lui, sa palette dans la main et un pinceau entre les doigts. Il peignait tout de nuances de rouges, le visage de son adorable et défunte mère, celle qui lui manquait terriblement et qu'il n'avait plus peint depuis des décennies. Il avait prit l'habitude de peindre sa nouvelle muse ; sa partenaire. Depuis qu'ils étaient exclusifs, il avait cessé de sortir, de fréquenter les nights clubs, d'avoir deux-trois filles à son bras, dans ses draps, ça ne lui manquait pas, Katsumi n'avait peut-être pas eu énormément d'expériences avec les hommes mais elle était à ses yeux la femme idéale, il aimait l'innocence éphémère dans ses yeux lorsqu'il faisait une remarque salace qu'elle ne comprenait pas forcément dans l'immédiat, la délicatesse de son toucher, la tendresse de ses baisers. Elle n'avait rien à voir avec les autres, avec celles avec lesquelles il avait passé quelques heures avant de se tirer sans plus de cérémonie. Depuis Mat, il n'avait plus dormi avec quiconque mais sa belle avait su changer la donne, débarquant dans sa vie, dans son quotidien, dans ses habitudes telle une ondée inarrêtable. Ça ne lui déplaisait pas, bien au contraire. Yosku, dans le fond, avait profondément envie d'une relation, ça lui manquait d'être entièrement dévoué à une seule et même personne et bien qu'il s'agissait de quelque chose d'exclusif mais de non officiel, ça lui convenait. Il se sentait davantage apaisé, savoir que Katsumi était quelque peu uniquement sienne, qu'elle ne partageait que ses draps, ça réchauffait son âme abîmée d'une multitudes de chaleurs. Alors il peignait, il rajoutait des nuances de jaune, de blanc, des nuances jamais utilisé auparavant. Il se surprenait à apprécier utiliser ces teintes-là, d'autant plus pour un portrait de sa génitrice. Il était réellement heureux de pouvoir la soumettre à ses pinceaux de nouveau, se remémorant les souvenirs passés ensembles, ces longues journées devant une toile, à mélanger leurs couleurs préférés, à se lancer de la peinture au visage, à rire aux éclats jusqu'à pas d'heure – dieu sait combien elle lui manquait, il en crevait silencieusement, cependant ça resterait un trou béant qu'il ne pourrait jamais combler. Quoi qu'il en soit, Katsumi lui rendait visite et ça lui plaisait toujours autant, il avait même l'impression de n'en avoir jamais assez, mais c'était pas une chose facile à lui admettre en la regardant dans les yeux. Après tout, ils n'étaient pas officiellement ensembles, mais il est vrai qu'il apprécierait l'avoir chez lui un peu plus que ce n'était déjà le cas. Cependant elle avait le double de ses clefs, que pouvait-il faire de plus, lui proposer de s'installer ? L'idée germait dans son esprit depuis quelques temps mais il savait bien que c'était trop tôt, qu'ils n'étaient pas un couple pour se permettre de lui proposer une telle solution. Un sourire naissait alors à la commissure de ses lèvres lorsque les siennes chaviraient sur son épaule, puis, enfin, sur sa tempe. « Ma maman »,  rétorquait-il avant de poser son pinceau sur le rebord de son chevalet, tournant le visage dans sa direction pour lui voler un baiser - « alors, cette journée, tout va bien pour toi honey ? ».

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w/ @yosku petrov
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je lui offrait volontiers ce baiser qu'il était venu voler avec délicatesse tout en venant serrer un peu plus l'étreinte, non pas jusqu'à venir l'étouffer mais principalement le coller contre moi. il m'avait terriblement manqué. parfois j'avais vraiment l'impression qu'on agissait comme un vrai petit couple ensembles depuis des années et ayant leurs petites habitudes ou alors un couple marié qui connaissait parfaitement les habitudes de chacun. ça ne me dérangeait pas, bien au contraire, je me plaisais à apprécier sa présence, ses petits gestes mignons et quand je n'étais pas près de lui, c'était comme si il y avait un vide dans ma poitrine. je finis par observer ce tableau aux nuances que je n'avais encore jamais vu sur la moindre de ses toiles, le moindre de ses dessins et je laissais mon menton reposer contre son épaule, me perdant dans la douceur que la peinture dégageait. « elle devait vraiment être belle ta maman... » soufflais-je doucement en ne pouvant que constater la beauté presque inhumaine qu'il avait posé sur la toile. je voyais maintenant d'où il pouvait tenir ce si joli minois. on avait jamais vraiment parlé de nos familles, le seul truc que je savais c'est qu'il n'avait plus sa mère et dans le cas contraire, il était au courant que j'avais perdu mon père. enfin, mon père... celui que j'avais cru être mon père biologique pendant 20 ans. pourtant, lui avait réussit à poser son visage alors que moi, je n'y était jamais arrivé. il n'était qu'un lourd nuage violet et rose, parce que je trouvais ces deux couleurs plutôt chaleureuses et apaisantes. doucement, je penchais quelque peu le visage pour revenir embrasser son épaule, laissant simplement mes muqueuses contre sa peau extrêmement laiteuse. « épuisante, mais sinon ça va dans l'ensemble. d'ailleurs mon patron t'as préparé du solianka. je sais pas trop c'est quoi mais il à dit que ça te ferrait peut-être plaisir de manger un truc de chez toi que constamment coréen dès que je viens ici. » je connaissais pas ce plat russe, c'était une sorte de soupe de ce qu'on m'avait expliqué et ça sentait plutôt bon. mon boss, c'était un peu comme mon père de substitution alors oui, il posait un bon paquet de questions et avait réussit à m'arracher les origines de Yosku. puis c'est sûr que ramener constamment du coréen, c'était sûrement un peu saoulant à la longue. je laissais mes doigts faire quelques petits mouvements contre le torse du garçon pour m'occuper puis je relevais la tête avant de le regarder lui, tenter de capter une nouvelle fois son regard si pénétrant et si envoutant. « et toi mon amour ? t'as fais quoi aujourd'hui ? je t'ai pas vu sur le campus, t'avais pas cours ? » lui demandais-je parce qu'il est vrai qu'on avait tendance à souvent se croiser dans le bâtiments informatique et que pourtant aujourd'hui non. peut-être qu'il avait traîné toute la journée en débardeur chez lui à peindre, d'où la raison de son absence. je venais à glisser une main dans sa tignasse bleue puis pivoter sur la table basse, passant de derrière lui à devant lui, m'asseyant sur ses jambes et lui accorder un bisou esquimau, parce que je trouvais ça atrocement mignon moi. je remarquais d'ailleurs par cette nouvelle position qu'il était tout taché de peinture orange ce qui me tirait un petit sourire avant que je n'humidifie mon pouce de ma langue et que je vienne à frotter sa joue pour faire partir la plus grosse d'entre elles. « t'es un vrai petit cochon quand tu peins... » murmurais-je avant de lui tirer la langue.

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